Pour ce projet, j'ai obtenu la bourse d'aide à l'écriture
du canton de Vaud en 2014.
👍1.Faire un plan
Variante A) un plan détaillé, comme un scenario
Variante B) Un fil rouge, une idée de début, une idée de fin, un squelette d'étapes où nous aimerions emmener la lectrice/le lecteur
🤜2. Écrire une histoire
Se documenter sur un ou plusieurs sujets, recueillir des témoignages, écrire une description de chaque personnage, définir une trame plus précise, écrire, rêver, se plonger tout entière dans son histoire, ressentir des émotions, les retranscrire, comme une comédienne.
🤟3. Corriger /réécrire
🙃2.3.2.3.2.3.ad aeternam 🤪🧟♀️
🙈4. Soumettre à des lecteurs
2-3 personnes, mais attention, chacun à un avis différent, il faut ensuite trier, choisir de prendre en compte ou non un avis, le retranscrire dans le manuscrit.
💯5. 👉 retour au point 2. OU passer au point 6.
** histoire terminée - yeeeeeeah **
😱6. Soumettre à un relecteur professionnel
(avoir le trac, boire du vin pour patienter)
❤❤7. Discuter des corrections ensemble
-------------------Grosse étape, très émotionnelle, faite de compromis, de résilience, de chute d'oeillères et de démotivation......... on laisse quelques jours pour intégrer ce fait : il y a encore du boulot. Les jours passent et la motivation revient. L'envie d'écrire, toujours. De se plonger dans une histoire. De faire vivre des personnages. ---------------------------------------
💪🥵👉8. Corriger et réécrire certains passages
Ici on frôle le burnout, le découragement, on boit beaucoup pour oublier qu'on s'inflige tout ça volontairement...
🤞9. Soumettre un manuscrit pico-belo à mon éditeur
------------------dépérir d'impatience pendant 2-3 mois, craindre le pire, espérer le meilleur, montagne russe de l'émotion, PRENDRE DE VRAIS VACANCES
A)Recevoir un appel d'une éditrice..... sauter de joie, pleurer, boire du champagne (beaucoup) --> continue à saut de géants vers case 11.
B) Recevoir une lettre pourrie ou un téléphone du comité de lecture: manuscrit non reçu. Retour à la case 8 ou 6 ou même 3... (ou tout balancer à la poubelle
🥳10. Signer un contrat d'édition🎉🥇🍾👏💃🙆♀️🚨
😅11. effectuer les corrections proposées par l'éditeur dans les délais impartis
(parfois négocier pour garder notre version mais souvent dire oui car on veut que ça avance et aussi parce qu'on a eu tellement le nez dedans qu'on est heureux d'avoir un regard neuf.), puis valider une couverture et le pitch en quatrième de couv'
* LIVRE TERMINE *
BONHEUR EXTRÊME - CHAMPAAAAGNE (beaucoup)*
Relire le BAT avant impression (gros stress car en général c'est à ce moment-là qu'on changerait encore plein de trucs),
Puis, COUPER LE CORDON (ombilical donc), lâcher son bébé dans la nature, le laisser prendre son envol, quoi, pendant que toi tu sers les dents, les fesses et tous tes doigts de pieds en priant pour qu'il ne se casse pas la gueule dès son décollage)
🤩12. Voir le livre en librairie
... et recevoir le retour des lecteurs. Fêter lors du lancement du livre en compagnie de ses amis et de son éditeur.
Lire des retours dans les médias (avoir le trac)
Participer à des salons littéraires, des rencontres et échanger avec les lectrices et lecteurs
💥💥ETAT AU 14 NOV 2020 : POINT 7 et 8 💥💥
Je reviens d'un après-midi à bosser sur les corrections suggérées de mon cher "relecteur professionnel".
Ce sont plein de petites choses à améliorer, qui vont rendre la lecture plus fluide, comme des transitions entre deux scènes, des corrections de grammaire, de temps de verbe, et quelques phrases à ajouter par-ci, par-là.
COURAGE! 😅 ...oui je me le dis à moi-même.🤭😋
Bon, j'y replonge. Tchüss!
5h30 se réveiller et ne pouvoir empêcher son cerveau de commencer à turbiner.
6h, s'enfermer dans le bureau pour écrire.
7h. Percevoir des bruits dans la chambre à coucher de mes mini-amours, sentir que la cession d'écriture va déjà s'achever. Ecrire encore un paragraphe vite vite.
7h30. sortir et mettre le nez dans la cabane de couvertures au milieu du salon, recevoir une dose de câlins, accueillir cette nouvelle journée en famille avec bonheur. Préparer le petit
déjeuner.
8h30 déjeuner en famille, parler du planning de la journée, repartition des tâches. Besoin de basquettes pour la gym, d'un kway, de pensements, etc. L'une a un anni cet a-m, monsieur a une
journée avec des copains et propose de faire les courses en rentrant, mini 2 et moi on profitera d'être ensemble.
Passer un après midi à boire un café avec la voisine(bonheur), à gérer les frustrations de ma 9 ans, danser/jouer avec ma 5 ans (tellement chou, profiter ça grandit si vite), amener l'une à
l'anni puis aller la chercher puis se retrouver avec bonheur à 4, manger en se racontant notre journée, coucher les enfants, se faire des câlins parce qu'au final c'est ça l'essentiel, tout peut
s'arrêter autour tant que mes amours sont en bonne santé et heureux.
20h30 s'écrouler de fatigue avec un livre ouvert à côté de moi.
*******
00h14 se réveiller.... penser à Elise, à la scène que je suis en train d'écrire, se lever, enfiler un jogging et rejoindre ma chaise de bureau, pour lui accorder du temps à elle aussi.
Se donner jusqu'à 3h et se promettre de se recoucher à 3h-4h max pour assurer la journée d'anniversaire du dimanche, prévue en famille élargie.
En janvier je vous disais que j'avais envoyé le manuscrit. Quelques semaines plus tard, mon éditrice m'a appelé : il faut la suite !
Pour envisager toute publication, je dois livrer l'histoire en entier.
Ce que je peux comprendre. Je suis moi-même curieuse de connaître la fin :-)
Donc depuis des mois, je travaille comme une dingue sur la suite. L'écriture est plus facile car l'histoire est posée, le scenario aussi, mes personnages sont bien définis. De 100 pages A4, je suis maintenant à 180 pages.
Je suis à bout touchant. Je m'essouffle un peu, fatiguée par la période chargée de fin d'année, autant au niveau professionnel que familial, mais je m'accroche. De toute façon je n'ai pas le choix. Si je n'écris pas, je m’éteins; je ne suis plus que frustration. Une partie de moi à l'impression d'étouffer.
J'en suis aux derniers chapitres, aux délicates scènes de révélation ou d'explications.
Affaire à suivre ! Objectif : histoire finalisée à fin décembre !
Oups c'est dit. A moi de tenir parole maintenant.
Cette histoire - dont je ne peux pas encore dévoiler le titre - est un diptyque, il y aura donc une suite. Que je dois encore écrire.
J'ai eu 2 semaines de contre-coup après la remise du manuscrit, comme une décompression, plus envie de rien faire, mettre le cerveau sur off. Juste me poser le soir devant une série ou me plonger dans un bon livre.
Et un matin j'ai vu mon ami écrivain et voisin Michel Bory, on a discuté d'intrigues, de problèmes que nous rencontrions dans l'écriture de nos livres respectifs et ça m'a fait du bien. Il m'a suggéré quelques idées d'angles d'attaques pour la suite de mon histoire et quelque chose s'est décoincé.
J'ai attrapé plusieurs jolis bouts de ficelles colorées et maintenant il faut que je tricote, tricote.
J'aimerais que la trame du deuxième volet soit ficelée avant que le 1er soit imprimé. Pour être certaine que je n'ai pas oublié de semer une graine ou que j'en ai pas semé de trop.
Tu vois ce que je veux dire ?
photo : mon bureau du jour, le café du commerce à Grandson, avec un vis-à-vis très inspirant ;-)
Le 15 janvier, j'ai cliqué sur envoyé.
Un soulagement. Et un vide. Énorme.
Et maintenant ?
Il va être lu par le comité de lecture de ma maison d'édition (Editions Plaisir de Lire, lausanne), ce qui implique 10 personnes !
Ensuite j'aurai le verdict d'ici 2-3 mois :
oui on te publie OU non il faut le retravailler. (et là c'est...aaaaaarrrrrgh !!! Nouvelle remise en questions, se replonger à nouveau dans cette histoire donc j'ai écris 40 versions au moins....)
Cette attente est un supplice et en même temps c'est un aboutissement. Être parvenue au bout de mon projet, être parvenue à digérer toutes ces informations sur l'épilepsie, la malentendance, la vie si particulière de village, l'acceptation de la différence, et à en faire un récit qui tient. Qui emporte le lecteur sans le perdre.
Assez flippant comme attente. Des semaines (des années !) de travail compilées dans une centaine de pages A4.... et bientôt un verdict.
Deux mois...
Maintenant que j'ai écrit toute l'histoire, je les connais bien. Elles sont comme des amies que je côtoie. J'ai en tête leur personnalité, leur caractère.
Ces prénoms deviennent logiques.
Christelle devient Christa.
Christa claque, Christa raisonne en moi comme une fille sexy. Comme une battante. Et peut-être est-ce tout simplement parce que je ne connais pas de Christa alors que je connais plusieurs Christelle.
Charlie devient Julie.
J'adore le prénom Julie.
Dans mon premier roman je voulais l'utiliser mais j'ai préféré le garder pour une éventuelle fille à venir.
Puis mes filles sont nées mais ce n'étaient pas des Julie.
Et voilà qu elle est là. Devant moi. Depuis 2 semaines.
Salut Julie !
Mais là il faut que je m'habitue. Ça fait encore bizarre.
Oh purée. Y a des jours où c'est dur. C'est dimanche, temps splendide. Papa et les enfants sont allés à la piscine retrouver d'autres membres de la famille. Du coup, ce n'était pas nécessaire que je me joigne à eux. Mais voilà, toujours très difficile de ne pas culpabiliser. Dilemme pour tous les parents, lorsqu'on consacre du temps à notre passion au détriment de la famille. Mais voilà, il faut que j'avance. Car si je veux tenir mes délais, je n'ai pas le choix.
Je suis encore en train de corriger, de relire, d'étoffer. Je vais donner le texte à un audio-prothésiste et à une connaissance malentendante pour qu'ils vérifient la crédibilité de mon récit.
Allez, go, go, go, j'y replonge. Plouf !
J'ai écris la première partie et je m'attaque à la deuxième partie. Mes soeurs se sont retrouvées, elles partent vers l'inconnu, vers leur reconstruction. Elles doivent réapprendre à se connaître, elles vont cesser de regarder leur nombril pour se tourner vers l'autre, voir qu'ensemble elles seront plus fortes.
Voilà en gros la ligne directrice.
Après avoir résumé chaque chapitre de la première partie, je tente maintenant de résumer les objectifs de chaque chapitre de la partie deux. mais je n'aime pas du tout faire ça. J'ai l'impression que cela n'a aucun sens. Alors que quand j'écris directement, je me laisse en partie portée par les personnages, ce sont eux qui m'indiquent leur réaction. en me mettant dans leur tête, je retranscris leurs émotions, leurs agissements, leurs réactions. Avec un résumé, il n'y a aucune émotion, ce ne sont que des faits. Du coup je suis un peu perdue. C'est une phase très laborieuse pour moi. Cela me demande une énorme concentration, presque d'entrée dans une forme de transe où l'on se plonge dans un monde imaginaire et qu'on dirige des comédiens en regardant si leur jeu est intéressant ou non, si nous faisons fausse route ou non.
Je ne sais pas si je vais y arriver. Je voulais être plus structurée mais je crois que mon cerveau gauche ne l'accepte pas du tout. Je m'accroche. ;-)
L’amour filial, que sommes-nous prêt à sacrifier pour notre famille ?
L’acceptation de soi et de ses origines, l’acceptation du handicap, surtout dans un village dans lequel tout le monde se connaît, la relation particulière entre sœurs séparées par une grande différence d’âge.
BERLIN. Le Berlin moderne, son ambiance, son ouverture, mais son côté sombre aussi.
Déjà abordé lors de mon premier roman Un été de trop, j’aimerais approfondir ce thème et faire découvrir un Berlin avec plus de personnalité, plus de caractère.